Baja California y sierra Tarahumara
Coucou,
Des petites nouvelles du Mexique avec l'un des derniers voyages de l'année.
Le 12 février, j'ai rejoint Johan à l'aéroport de Mexico. Avec un sac à dos chacun, deux allers simples pour la Basse Californie et une toile de tente, on a rejoint Toluca (à une heure de Mexico) d'où notre avion partait le lendemain.
C'est donc sans vraiment savoir où on mettait les pieds que l'on à atterit en Basse Californie, péninsule au Nord Ouest du Mexique (une heure de décalage horaire avec Puebla et huit heures avec la France).
On était prévenu, dans cette partie du Mexique très proche des Etats-Unis, les prix sont plutôt fait pour le portefeuille des Gringos et le transport en taxi de l'aéroport au centre ville coutait presque 40 fois le tarif moyen dans le reste du pays.
On s'est donc fait prendre en stop jusqu'au centre de La Paz, où commençait justement le carnaval. Après s'être installés dans une petite "posada" on s'est baladé un peu dans la ville. On a alors appri qu'on pouvait observer les baleines dans l'océan pacifique, en se rendant dans la villle de Lopez Mateos.
Le lendemain on a donc prit le bus et traversé la Basse Californie en largeur pour atteindre ce petit port. En cinq heures de route droite et de paysages arides on aura croisé que des cactus et quelques super camping car américains (de la taille de grands bus de tourisme).
Lopez Mateos est une petite ville qui commence à peine à se développer grâce au tourisme et ça donne des panneaux tout neufs pour chaque rue, qui n'ont pasencore forcément de nom, donc la moitié indiquent "Sin nombre" autrement dit une rue sur deux s'appelle "sans nom".
Les baleines étaient bien au rendez-vous et plutôt impressionantes mais impossible de prendre une jolie photo, le temps de déclencher l'appareil elles ont déjà replongé sous l'eau. Vous pourrez donc voir mes plus belles photos de dos de baleine (tâches grises à la surface de l'eau ou juste la mer mais promis il y a une baleine pas très loin).
Qui dit petite ville dit peu de bus et donc re-stop mais là on a un peu galérer avant de pouvoir enfin rejoindre la ville la plus proche, Ciudad Insurgentes.
On a finalement était pris en stop par une famille revenant d'une journée de pêche. Bien installés à l'arrière du pick-up, en compagnie des plus jeunes fils, on a pu admirer le paysage défiler sous nos yeux. Le vent était plutôt frais et la nuit ne tarda pas à tomber.
Arrivés à Ciudad Insurgentes, après quelques souci pour pouvoir retirer de l'argent on a pris un billet de bus pour Loreto au centre de la Basse Californie, sur la côte Est cette fois. Arrivés assez tard, plus aucune chambre libre dans la ville. Les bons plans du routard se sont avéré être périmés (la plupart des hôtels avaient fermés il y a plusieurs années). Le fils d'un propriétaire d'hôtel nous propose alors de dormir dans le bureau de l'hôtel ou il y a un canapé et apres une journée bien fatigante on a accepté sans trop se poser de question. On s'est donc retrouvé gratuitement avec les clés d'un bureau équipé d'un écran plat géant, d'ordinateurs, modems, lecteur DVD ... la confiance mexicaine.
Malgré la visite du propriétaire de l'hôtel pas tellement au courant que son fils ait prêté son bureau, on a passé une très bonne nuit.
Après Loreto on a eu envie de se poser dans un endroit plus sauvage et on a rejoint les plages de Bahia Concepción. Perdues au milieu de nul part, ces plages sont un peu difficiles d'accès.
On a donc pris un bus qui se rendait à Mulege, ville à plusieurs heures au nord de Loreto, et qui longeait la côte.
Sur le chemin, encore un contrôle militaire, très fréquents en Basse Californie pour contrôler le transit de drogue du Mexique vers les Etats Unis.
Puis on a comencé à appercevoir des plages en contrebas de la route. En voyant la plage "Rinquesón" reliée à une petite île par un banc de sable blanc à peine recouvert par les eaux turquoises de Golfe de Californie, on a demandé à descendre du bus et on a cherché un chemin pour y accéder. On est resté camper sur cette plage paradisiaque en compagnie de quelques américains et canadiens, dont Ken le pêcheur gringo au camping car rutilant qui faisait de l'ombre à notre petite tente de Wallmart... On a pu profiter du calme de la nuit, bercés par le bruit des vagues sous un ciel aux milliards d'étoiles et du magnifique levé de soleil sur la mer...
Quand on a été à cours de nourriture, il à fallu retourner à la civilisation. On a donc rejoint la route bien motivés à atteindre la prochaine plage en marchant, quand un pickup s'est arrêté à notre hauteur pour nous proposer de nous déposer. Au final il nous a emmené jusqu'à Mulege, toujours en longeant la côte et en admirant l'eau turquoise d'un côté, les montagnes rocheuses au loin et le désert de cactus de l'autre côté.
Après Mulege on est retourné à La Paz. En attendant le ferry, vers l'embarcadère on a profité une dernière fois de la mer, sur une plage style "publicité pour une agence de voyage": avec un petit ponton blanc s'avançant sur une mer turquoise et peu profonde.
On a gouté aux délicieux "tacos de camarones", tacos de crevettes spécialité de la région. Puis on a embarqué pour Topolambopo de l'autre côté du Golfe.
Arrivés à Topolambopo, un touriste hollandais accompagné de sa fille nous propose de partager gratuitement son taxi jusqu'à El Fuerte à deux heures de route.
El Fuerte: ville au style western de l'Etat du Sinaloa, changement de décors total. Acueilli par un aubergiste super sympa, c'est dans cette ville qu'on a découvert el Cerro de la Mascara, lieu magique perché sur une colline où l'ont trouve une multitude de pierre gravées qui dateraient de 900 apres JC.
Mais avant de rejoindre ces vestiges il faut s'inscrire sur le cahier du gardien des lieux. Perdu dans la montagne, le vieil homme invite les voyageurs à entrer chez lui pour signer le fameux registre. Dehors, sa femme, une petite grand-mère mexicaine cuit ses tortillas de maïs à même le feu. Leur ferme est hors du temps, c'est un lieu digne des vieux romans mexicains.
Le lendemain on est monté à bord du Chepe, l'un des seuls trains du Mexique, qui se faufile entre les majestueuses montagnes de la sierra Tarahumara pour relier Chihuahua au Pacifique. Il passe par les paysages grandioses de la Barranca del cobre, canyon quatre fois plus grand que le canyon du Colorado.
Puis on est arrivé à Creel, plus de 2000m d'altitude et un climat plutôt froid. On pouvait encore apercevoir quelques plaques de neige.
Le lendemain avec 5 français (en échange à Hermosillo), on est allé se baigner dans des sources naturelles d'eau chaude . Après un chemin de 3km et de 600m de dénivelé, où on a rencontré quelques vaches et taureaux en liberté, on est arrivés à ces piscines,collées à la montagne en contrebas desquelles coule une rivière.
Baignade super agréable dans ces eaux très chaude et sous un beau soleil, malgré un vent glacial.
Le jour suivant on a loué des VTT pour se promener dans les montagnes, dans la réserve des Tarahumara.
On est allé jusqu'au lac Arareco en passant par "el valle de las ranas" la vallée des grenouille ou encore "el valle d e los hongos", la vallée des champignon, où se dressent de drôles de rochers.
Après cette étape sportive (4 heures de VTT à 2000m d'altitude, on s'en souviendra et nos petites fesses aussi) on a rejoint Chihuahua ville des cowboys et des santiags avant de rentrer finalement à Puebla où on ne tiendra pas en place très longtemps...
Des petites nouvelles du Mexique avec l'un des derniers voyages de l'année.
Le 12 février, j'ai rejoint Johan à l'aéroport de Mexico. Avec un sac à dos chacun, deux allers simples pour la Basse Californie et une toile de tente, on a rejoint Toluca (à une heure de Mexico) d'où notre avion partait le lendemain.
C'est donc sans vraiment savoir où on mettait les pieds que l'on à atterit en Basse Californie, péninsule au Nord Ouest du Mexique (une heure de décalage horaire avec Puebla et huit heures avec la France).
On était prévenu, dans cette partie du Mexique très proche des Etats-Unis, les prix sont plutôt fait pour le portefeuille des Gringos et le transport en taxi de l'aéroport au centre ville coutait presque 40 fois le tarif moyen dans le reste du pays.
On s'est donc fait prendre en stop jusqu'au centre de La Paz, où commençait justement le carnaval. Après s'être installés dans une petite "posada" on s'est baladé un peu dans la ville. On a alors appri qu'on pouvait observer les baleines dans l'océan pacifique, en se rendant dans la villle de Lopez Mateos.
Le lendemain on a donc prit le bus et traversé la Basse Californie en largeur pour atteindre ce petit port. En cinq heures de route droite et de paysages arides on aura croisé que des cactus et quelques super camping car américains (de la taille de grands bus de tourisme).
Lopez Mateos est une petite ville qui commence à peine à se développer grâce au tourisme et ça donne des panneaux tout neufs pour chaque rue, qui n'ont pasencore forcément de nom, donc la moitié indiquent "Sin nombre" autrement dit une rue sur deux s'appelle "sans nom".
Les baleines étaient bien au rendez-vous et plutôt impressionantes mais impossible de prendre une jolie photo, le temps de déclencher l'appareil elles ont déjà replongé sous l'eau. Vous pourrez donc voir mes plus belles photos de dos de baleine (tâches grises à la surface de l'eau ou juste la mer mais promis il y a une baleine pas très loin).
Qui dit petite ville dit peu de bus et donc re-stop mais là on a un peu galérer avant de pouvoir enfin rejoindre la ville la plus proche, Ciudad Insurgentes.
On a finalement était pris en stop par une famille revenant d'une journée de pêche. Bien installés à l'arrière du pick-up, en compagnie des plus jeunes fils, on a pu admirer le paysage défiler sous nos yeux. Le vent était plutôt frais et la nuit ne tarda pas à tomber.
Arrivés à Ciudad Insurgentes, après quelques souci pour pouvoir retirer de l'argent on a pris un billet de bus pour Loreto au centre de la Basse Californie, sur la côte Est cette fois. Arrivés assez tard, plus aucune chambre libre dans la ville. Les bons plans du routard se sont avéré être périmés (la plupart des hôtels avaient fermés il y a plusieurs années). Le fils d'un propriétaire d'hôtel nous propose alors de dormir dans le bureau de l'hôtel ou il y a un canapé et apres une journée bien fatigante on a accepté sans trop se poser de question. On s'est donc retrouvé gratuitement avec les clés d'un bureau équipé d'un écran plat géant, d'ordinateurs, modems, lecteur DVD ... la confiance mexicaine.
Malgré la visite du propriétaire de l'hôtel pas tellement au courant que son fils ait prêté son bureau, on a passé une très bonne nuit.
Après Loreto on a eu envie de se poser dans un endroit plus sauvage et on a rejoint les plages de Bahia Concepción. Perdues au milieu de nul part, ces plages sont un peu difficiles d'accès.
On a donc pris un bus qui se rendait à Mulege, ville à plusieurs heures au nord de Loreto, et qui longeait la côte.
Sur le chemin, encore un contrôle militaire, très fréquents en Basse Californie pour contrôler le transit de drogue du Mexique vers les Etats Unis.
Puis on a comencé à appercevoir des plages en contrebas de la route. En voyant la plage "Rinquesón" reliée à une petite île par un banc de sable blanc à peine recouvert par les eaux turquoises de Golfe de Californie, on a demandé à descendre du bus et on a cherché un chemin pour y accéder. On est resté camper sur cette plage paradisiaque en compagnie de quelques américains et canadiens, dont Ken le pêcheur gringo au camping car rutilant qui faisait de l'ombre à notre petite tente de Wallmart... On a pu profiter du calme de la nuit, bercés par le bruit des vagues sous un ciel aux milliards d'étoiles et du magnifique levé de soleil sur la mer...
Quand on a été à cours de nourriture, il à fallu retourner à la civilisation. On a donc rejoint la route bien motivés à atteindre la prochaine plage en marchant, quand un pickup s'est arrêté à notre hauteur pour nous proposer de nous déposer. Au final il nous a emmené jusqu'à Mulege, toujours en longeant la côte et en admirant l'eau turquoise d'un côté, les montagnes rocheuses au loin et le désert de cactus de l'autre côté.
Après Mulege on est retourné à La Paz. En attendant le ferry, vers l'embarcadère on a profité une dernière fois de la mer, sur une plage style "publicité pour une agence de voyage": avec un petit ponton blanc s'avançant sur une mer turquoise et peu profonde.
On a gouté aux délicieux "tacos de camarones", tacos de crevettes spécialité de la région. Puis on a embarqué pour Topolambopo de l'autre côté du Golfe.
Arrivés à Topolambopo, un touriste hollandais accompagné de sa fille nous propose de partager gratuitement son taxi jusqu'à El Fuerte à deux heures de route.
El Fuerte: ville au style western de l'Etat du Sinaloa, changement de décors total. Acueilli par un aubergiste super sympa, c'est dans cette ville qu'on a découvert el Cerro de la Mascara, lieu magique perché sur une colline où l'ont trouve une multitude de pierre gravées qui dateraient de 900 apres JC.
Mais avant de rejoindre ces vestiges il faut s'inscrire sur le cahier du gardien des lieux. Perdu dans la montagne, le vieil homme invite les voyageurs à entrer chez lui pour signer le fameux registre. Dehors, sa femme, une petite grand-mère mexicaine cuit ses tortillas de maïs à même le feu. Leur ferme est hors du temps, c'est un lieu digne des vieux romans mexicains.
Le lendemain on est monté à bord du Chepe, l'un des seuls trains du Mexique, qui se faufile entre les majestueuses montagnes de la sierra Tarahumara pour relier Chihuahua au Pacifique. Il passe par les paysages grandioses de la Barranca del cobre, canyon quatre fois plus grand que le canyon du Colorado.
Puis on est arrivé à Creel, plus de 2000m d'altitude et un climat plutôt froid. On pouvait encore apercevoir quelques plaques de neige.
Le lendemain avec 5 français (en échange à Hermosillo), on est allé se baigner dans des sources naturelles d'eau chaude . Après un chemin de 3km et de 600m de dénivelé, où on a rencontré quelques vaches et taureaux en liberté, on est arrivés à ces piscines,collées à la montagne en contrebas desquelles coule une rivière.
Baignade super agréable dans ces eaux très chaude et sous un beau soleil, malgré un vent glacial.
Le jour suivant on a loué des VTT pour se promener dans les montagnes, dans la réserve des Tarahumara.
On est allé jusqu'au lac Arareco en passant par "el valle de las ranas" la vallée des grenouille ou encore "el valle d e los hongos", la vallée des champignon, où se dressent de drôles de rochers.
Après cette étape sportive (4 heures de VTT à 2000m d'altitude, on s'en souviendra et nos petites fesses aussi) on a rejoint Chihuahua ville des cowboys et des santiags avant de rentrer finalement à Puebla où on ne tiendra pas en place très longtemps...